Entretien à lire sur Positivr.
Merci à Mathilde Sallé de Chou !
Extrait :
Chaque tatouage a son histoire. Marquer sa chaire à vie n’est évidemment pas sans conséquences. Pour les femmes qui ont connu le cancer et l’ablation d’un ou des deux seins, ce geste est encore plus fort. Non seulement il ne se décide pas à la légère et doit être réalisé en accord avec le protocole médical en place, mais c’est aussi et surtout une façon pour elles de clore un chapitre douloureux. De se réapproprier leurs corps. Et souvent, de réinventer leur féminité, explique Nathalie Kaïd, photographe plasticienne et fondatrice de l’association Sœurs d’encre. Depuis 2016, cette femme passionnée par le tatouage facilite l’accès des femmes survivantes du cancer à cet art de l’aiguille. Car l’intervention est coûteuse, plusieurs centaines d’euros en moyenne pour une pièce de grande taille.